On n’est pas encore morts
Il reste
Trois jours et deux nuits
On n’est pas encore morts
Il reste
Trois jours et deux nuits
Encore quelques pas devant et de côté
Puis on verra
Le point de fuite est déréglé
Tous les chemins sont mes chemins
J’attends Je me vide
Je coule sur des milliers de kilomètres
Il dit : « Deux n’est pas le double de Un mais le contraire de sa solitude. » Oui. Mais c’est pas une raison pour oublier les interstices, là où il y a la vie
Il peut faire nuit ou jour, et même si l’alliance rompue est irréversible, il est trop tard pour se défaire
Des terres à fleur d’eau
Sur la plage
Face aux vagues à venir
Méditer la montagne
Tous les ciels sont beaux
S’il se passe quelque chose
La pluie a failli noyer le rêve
Mais la sono a résisté
à la merci de la moindre aspérité
Le vent
Peut donner naissance à une dune