« Pas à pas, jusqu’au dernier », Louis René des Forêts
D’une somme de déplacements
Un fil se déroule
Et la vie mène la danse
« Pas à pas, jusqu’au dernier », Louis René des Forêts
D’une somme de déplacements
Un fil se déroule
Et la vie mène la danse
Boucles d’or Boucles blondes
Dans un paysage
D’où l’Hiver a germé
Il y a comme un glissement. On raconte l’histoire d’abord. Et puis, elle arrive… On voulait écrire une version des Amours chiennes et l’on bascule dans Les métamorphoses. Rien de ce que l’on pensait n’est arrivé. Absolument rien. Et tout autre chose.
Les pluies sont passées
Les collines sont vertes
Toute la ville est drapée de mauve
Alors le grand bleu du Pacifique
Que métamorphose la nuit
En bloc de velours noir
Te prend
Humeur/humour en berne-
Pour que L’écran ne m’éblouisse
J’étends mon drapeau au soleil
Ciel bas et lourd
Toi
Qui rit comme un bateau
« Cessons une fois pour toutes de guerroyer contre ce qu’on appelle injustement le temps perdu. Il se pourrait bien que le jeu soit la plus sûre manière de grandir, et que le conte et le poème soient les plus précises réponses apportées aux ardentes questions du début et de la fin des temps. », Tony Lainé
« De cette foutaise que sont faits les rêves », W. Shakespeare
Arrive t-on
Jamais
à s’évader ?
Alors cherche
Des manifestes d’absurde
Et des parfums d’humour
« Le plus souvent on cherche ce qu’on ignore et le but de notre recherche, nous ne l’entrevoyons que confusément dans la brusque déchirure d’une éclaircie », Louis René des Forêts
Ciel noir foudroyé par l’orage
L’amour qui fleurit
N’est pas Sans épines